De manière presque simultanée sont sortis deux disques étrangement liés par l’histoire.
« Etrangement » est un bien grand mot, mais le fait que deux figures emblématiques telles que David Carretta et Arnaud Rebotini, nous livrent 2 albums, suffit à nous refaire penser qu’il y a juste quelques années (5 ou 6) nous étions complètement dingues d’eux, ne dormions pas de la nuit et prenions 4 bus pour les entendre mixer au Culture Club à Gand.
Et c’est à ce point étrange que 5 ans nous en paraissent presque 10 ou 15.
Que reste t il de tout cela ?
On a l’impression que ce furent les derniers à réellement vendre du vinyl ? Non ?
Comme nous le disions en novembre, tout est devenu un peu identique, très sucré, très poppy…On ne va pas s’en plaindre, on l’a même cherché, mais le consensus commence à nous fatiguer. Et ça donne de très mauvais albums (Pacific!, Madonna, Britney, Pnau… etc… etc…)
Pour en revenir à Arnaud et David, une évidence se fait à l’écoute : le respect de ce qu’ils ont aimé.
Pourtant rien n’y est passéiste, c’est même très actuel, mais leurs aveux sont flagrants : « Music Components», titre de l’album de Rebotini, parle de lui-même, la couverture dévoile les synthés que nous soupçonnons être les siens et ceux qu’il a utilisé pour la réalisation de l’album. Quant au contenu musical c’est pareil : un gros travail d’hypnose, des boucles sublimes, et une qualité de production irréprochable font de cet opus le travail le plus abouti de son auteur.
Et David Carretta, bien qu’il ait laissé tomber quelque peu le machisme volontaire qu’on pensait un peu requit par l’image « gigolo records », il va vers ce qu’on aimait le plus chez lui : le disco et la dance, tout en restant hypnotique aussi, très drôle et surtout très dark. Un mélange parfait.
Cela fait de ces deux albums, le renouveau Hypno-Dance nécessaire pour finir l’année en beauté et espérer que d’autres en prendront de la graine.
mercredi 10 décembre 2008
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