lundi 28 janvier 2008
vendredi 25 janvier 2008
Buvez Madison spécial couture: VALENTINO
Valentino tire sa réverence avec sa dernière collection couture.
C'est un peu empoulé mais la carrière de ce créateur force quand même l'admiration.
Le brushing impeccable et le teint toasté de l'italien vont un peu nous manquer.
jeudi 24 janvier 2008
Buvez Madison spécial couture: LACROIX
Le problème avec Lacroix c'est que c'est toujours un peu du Lacroix.
C'est quand même pas mal...
On a beaucoup aimé ces deux tenues.
Mention spéciale pour l'imprimé panthère.
Buvez Madison spécial couture: Givenchy
Collection reussie par contre chez Givenchy où Riccardo Tisci fait des merveilles.
Couleurs et volumes à mourir.
Modernité des coupes.
Cohérence de l'ensemble.
On veut toutes ces robes pour toutes nos chères Madison girls.
Buvez Madison spécial couture: CHANEL
Collection bof...
Même sur les plus beaux mannequins de la terre, la plupart des vêtements ont l'air tarte.
On a connu Monsieur Lagerfeld beaucoup plus inpiré.
Ci joint une photo de la seule robe à sauver.
Bref, un coup pour rien...
mardi 22 janvier 2008
lundi 21 janvier 2008
Cat Power c'est pas Madison mais c'est super
Chan Marshall revient sur le devant de la scène musicale avec un album de reprises, Jukebox.
La belle est bien loin d'être une machine. L'album débute par un morceau intitulé New York de Liza Minnelli. Il donne le ton. Cat Power se laissera aller à la sensualité. Metal Heart revu par sa propre créatrice, et encore plus poignante que la version originale. Cat Power n'hausse pas la voix, se laisse même dépasser par l'orchestration mais ça ne rend que plus beau le titre. Silver Stallion nous rappelle que cette voix si douce se mêle parfaitement aux cordes d'une guitare aux accents folk. On pourrait presque croire qu'elle nous la murmure au creux de l'oreille. Il n'y a pas grand chose de plus à dire. Le Jukebox de Cat Power sent les plaines américaines et c'est le disque parfait pour cet hiver
dimanche 20 janvier 2008
Buvez Madison analyse la mode
Buvez Madison aujourd’hui se risque à une analyse de mode car très intéressé par les campagnes publicitaires des grandes maisons de couture qui fleurissent dans les magazines de février.
La palme revenant à la nouvelle campagne Yves Saint Laurent qui a éveillé notre attention car c’est à notre sens la plus réussie de la saison.
On y voit une Kate Moss à frange, blonde platine, franchement canon en total look Saint Laurent par Stefano Pilati.
L’image est superbe, Kate Moss réussit à surprendre encore malgré une présence médiatique massive dans tous les magazines, frisant l’overdose.
On peut bien sûr y voir un hommage moderne à Betty Catroux: même coupe de cheveux, même blond platine, même look androgyne sexy et même vie sulfureuse.
Et puis les vêtements sont superbes.
Force est d’admettre que l’esprit Saint Laurent est là, ré-interprêté habilement, sans forcer le trait, à l’inverse de tout ce qu’avait pu faire Tom Ford par le passé.
La collection Printemps Eté est d’ailleurs sublime et sûrement la plus réussie depuis que monsieur Saint Laurent a quitté le navire.
Mais ce qui étonne le plus dans cette campagne et qui la rend du coup si intéressante, c’est le lieu où les photos ont été prises.
En effet le photoshoot a eu lieu avenue Marceau à la fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, dernier bastion indépendant de l’empire Saint Laurent et pied de nez aux grands groupes financiers qui ont avalé peu à peu toutes les maisons de couture.
Cette fondation tenue par une main de maître par Monsieur Bergé est un lieu hors du temps, totalement chicissime qui se veut le temple de la mémoire de la maison Saint Laurent. Tout le travail du couturier y est archivé, classé, préservé jalousement et les expositions qui y ont lieu sont tout simplement magnifiques et diablement passionnantes.
C’est le témoin d’une époque révolue où la couture ne se préoccupait pas uniquement de considérations purement financières et touchait au sublime.
Mais aussi c’est le témoin des doutes, de la difficulté à créer, des angoisses, des excès et coups de génie du créateur.
C’est presque finalement tout ce qui reste de Monsieur Saint Laurent qui s’est complètement retiré de la vie parisienne et ce dernier signe de vie est jalousement gardé et protégé par le compagnon fidèle de toujours Pierre Bergé.
Ce qui est intéressant dans cette campagne publicitaire, c’est qu’on y voit Kate Moss en vitrine de la fondation, mais à l’extérieur, comme essayant desespérement de rentrer ou de voir ce qui se passe à l’intérieur.
C’est un peu comme si elle s’était fait toute belle, très Rive Gauche et qu’elle avait sauté dans un taxi pour se rendre au sanctuaire du temple et montrer au maître que la maison Saint Laurent existe encore, que des gens sont là pour reprendre le flambeau et faire vivre le mythe.
Mais personne n’est là pour la laisser entrer où bien personne ne veut la laisser entrer.
Et c’est ce qui est diablement subversif dans cette campagne publicitaire.
On y voit, bien sûr, un essai de se rapprocher de l’essence même de la maison Saint Laurent en posant le mannequin à la porte du sanctuaire, tel un chien qui revient aux pieds de son mâitre.
Mais le maître n’est plus là où du moins ne laisse plus rentrer personne.
Kate Moss peut regarder par la vitrine mais on ne la laissera pas pénétrer dans le temple.
On lui permet juste de rester à la surface des choses, d’avoir un aperçu des grandes lignes mais l'accés lui est interdit.
Car peut être, il n’y a pas de place pour elle.
Betty Catroux est déjà dedans, depuis bien longtemps et pour toujours et il n’y a finalement pas de place pour une copie, aussi jolie et moderne que soit la copie.
Et c’est un formidable pied de nez au monde actuel de la mode.
En laissant Kate Moss, icône moderne indiscutable, aux marches du palais, on peut y voir un signe malicieux du vrai monsieur Saint Laurent, comme si c’était lui qui avait pris à la sauvette cette photo depuis l’intérieur de la fondation et qui nous l’avait envoyée à tous comme pour nous dire: je suis encore là, bien vivant, vous pouvez regarder, me copier, me rendre des hommages réussis ou non, m’envoyer toutes les kate Moss de la terre. Mais vous ne pourrez pas entrer car le club est privé, très privé et bien gardé, et je reste inaccessible.
Sinon ,on peut plus simplement voir dans cette mise en scène, un simple constat de la part du groupe Pinault: Malgré tous les efforts du monde, l’élève ne dépassera jamais le maître et personne n’arrivera à déchiffrer la magie Saint Laurent.
Alors, en désespoir de cause, la marque ne peut se résoudre qu’à rester à la surface des choses, sans percer le mystère et ne proposer que des ré-interprétations permanentes.
Presque une leçon d’humilité.
Bien vu.
mercredi 16 janvier 2008
Buvez Madison vous recommande vivement
Sagan à toute allure.
Vibrante icône dont l'anticonformisme délicieusement scandaleux et le mode de vie solaire ont incarné les rêves de plusieurs générations depuis l'après-guerre, Françoise Sagan habite notre imaginaire.
Marie-Dominique Lelièvre l'a prise en filature et revisite son mythe. Menant une enquête littéraire à suspense, elle a eu accès à des archives confidentielles. Elle a rencontré les amis intimes de Sagan, Florence Malraux et Bernard Frank, mais aussi ses secrétaires, sa dernière compagne, son fils, sa banquière, ses médecins, ses éditeurs, sa gouvernante. Elle a visité ses maisons, feuilleté ses livres, consulté ses manuscrits et sa garde-robe, écouté ses disques et même dormi dans son lit...
De cet incroyable et bouleversant voyage au pays de Sagan, elle nous ramène une biographie étonnamment vivante, un magnifique récit au lexique fin et inventif, un kaléidoscope foisonnant de documents secrets, de coups de théâtre, d'émotions, de révélations, brossant le portrait en clair-obscur d'une femme fragile et attachante...
lundi 14 janvier 2008
Buvez Madison en interview
En ce début d’année, le tout Paris se demande ce que devient le duo Buvez Madison, cruellement absent des pistes de danse depuis près de trois semaines.
Le duo nous a reçu chez eux lundi dernier en plein Saint Germain autour d’une tasse de thé et d’une large part de Cheesecake maison.
Dans leur garçonnière, Buvez Madison nous accueille affectueusement, entourés de chats, disques en pagaille, magazines de mode et livres de cuisine.
Sur le parquet ici et là traînent des cendriers pleins, une biographie de Françoise Sagan, une table de mixage, des boots Pierre Hardy, des dvds de films d’horreur et des câbles divers et variés.
Le téléphone à cadran, digne d’un vieux Hitchcock, sonne toutes les cinq minutes.
Un jeune mexicain aux yeux de velours est là pour prendre les messages et noter les rendez vous dans un épais agenda moleskine.
L’ambiance est chaleureuse et enfumée.
Sur un vieux pick up, le meilleur de Dusty Springfield.
Lové dans le canapé rouge sang, au milieu de coussins écossais, Hugues avale cigarettes sur cigarettes et vante les mérites de sa nouvelle crème de jour à base d’huile d’argan.
Olivier surgit de la cuisine en costume Smalto 70, sourire aux lèvres et les bras chargés d’un plateau rempli de friandises.
Il nous sert sans chi chi dans un service vintage dépareillé un sublime thé fumé et une part de gâteau maison dont il a le secret.
L’interview peut commencer.
Anicée: “Comment allez vous les Madison?”
Hugues: ‘ Très bien. Le mois de Janvier a été assez calme et cela a été pour nous l’occasion de nous reposer pas mal et de réfléchir à nos futures soirées. J’ai beaucoup lu et en ce moment je dévore la biographie de Jacques Chazot qui est un peu un modèle pour nous. Je traîne pas mal dans Paris, je cours les expos, je me pose dans les terrasses des cafés pour observer les gens et fumer des cigarettes en paix. Bref...je suis un peu en vacances même si je suis en permanence en train de chercher de nouveaux disques pour nos soirées.
Olivier: “Oui, c’est vrai...Ce début d’année a été assez reposant après un mois de Décembre très chargé où nous avons été beaucoup bookés pour diverses soirées.
Je rentre de New York où j’ai passé les fêtes de Noël et j’en ai profité pour dénicher des merveilles Italo Disco qui me rende hystérique. En attendant, je cuisine beaucoup et remplis ma bibliothèque de volumineux livres écrits par de grands chefs. Je suis vraiment d’une humeur très festive et j’ai hâte de retrouver notre public français!”
Anicée: “Justement quels sont vos projets pour les semaines qui suivent?”
Olivier: “Nous avons deux soirées très excitantes pour la fin du mois.
Tout d’abord, nous allons à nouveau passer des disques au Crazy Horse le 23 janvier pour le groupe de presse Lagardère.Nous sommes très contents car on est vraiment amoureux de cet endroit qui est complètement Madison.Et puis on adore être sublimés par les lumières du Crazy!!”
Hugues: “Puis le 25 janvier, on s’occupe de l’ambiance sonore du dîner qui sera donné au musée des arts décoratifs en l’honneur de l’architecte Zaha Hadid. Olivier et moi avons trouvé, pour l’occasion, des disques fabuleux que nous n’avons encore jamais joués. On est vraiment très content! Cela va être une soirée très glamour comme j’aime et ce sera l’occasion rêvée de porter nos nouveaux costumes Yves Saint Laurent.”
Anicée: “Allez vous à nouveau avoir une résidence permanente dans un club parisien?”
Olivier: “ On cherche encore le lieu le plus propice à nos soirées. C’est assez difficile à trouver car on recherche vraiment un club avec un vrai esprit festif et convivial.On veut un club plutôt intimiste assez privé où nous pourrons recevoir les fidèles des soirées Madison...”
Hugues: “ Nous avons quelques propositions et on les étudie. Nous voulons vraiment être certains de notre choix et surtout avoir carte blanche pour créer des soirées qui nous ressemblent et qui soient vraiment déjantées. Si tout va bien nous devrions revenir sur le devant de la scène courant Février. Et puis on réfléchit aussi à un nouveau concept de soirée qui serait un hommage à l’Alcazar et à Jean marie Rivière. On a envie de créer une revue avec une avalanche de paillettes et de ballons et un mix entrecoupé de numéros très cabaret. Cela nous demande beaucoup de travail et je me suis remis à dessiner pour créer les costumes de la revue.”
Olivier: “On essaie de mettre tout cela en place. Cela prend du temps mais c’est passionnant! Nous sommes plus que jamais contents de travailler ensemble et toujours en phase l’un avec l’autre ce qui est assez rare dans ce milieu. Et puis, on va sans doute lancer une soirée très gaie..dans un club suisse de Lausanne que notre copine jean Sébastien va ouvrir.”
Anicée: “Que pouvons nous vous souhaiter pour 2008 mes chers Madison?”
Hugues: “ Moi j’espère juste que nous allons continuer à nous amuser autant dans nos soirées et que peut être le nouvel album de Madonna ne soit pas trop mauvais...”
Olivier: “Et puis, toujours de nouvelles aventures à toute vitesse car tout est allé si vite jusqu’à présent que j’ai vraiment envie que cela continue...”
L’interview s”achève tandis qu’Olivier nous propose de rester dîner pour nous faire découvrir son nouveau Osso Bucco.
Hugues nous vante très sérieusement les vertus de la psychanalyse debout et passant du coq à l’âne, comme toujours, insiste pour nous faire visionner les meilleur moments de La Gifle avec Lino Ventura et Isabelle Adjani qui est son film préféré du moment.
Une soirée Madison mais à la maison...
dimanche 13 janvier 2008
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