mardi 30 juin 2009

BM/BC/BS after show


On vous y attend...
Elle aussi.
Si tout va bien...
Exceptionnellement ce soir, pas d'appareils photos.

Buvez Madison présente: Kumi Solo


Vendredi soir Kumisolo ( http://www.myspace.com/kumisoloproject ) nous fait l’honneur de venir chanter.
Kumisolo( http://www.kumisolo.com ) est le projet solo de Kumi Okamoto, jeune fille qui fait partie de l’assez incroyable The Konki Duet. Kumi seule, donne des concerts improbables, très drôles, pleins de fantaisie, et très enthousiasmants.
Sa renommée est internationale, elle était la semaine dernière à « Dansez-vous Français ? » à Bruxelles, en Suède, à Venise elle sera a Tokyo en Août, participe au même titre que Santigold, Gossip ou Pravda à une compilation «Naïve »,réalise elle-même ses clips.

Nous vous conseillons d’aller sur son myspace( http://www.myspace.com/kumisoloproject ) , ou sur son site ( http://www.kumisolo.com ) pour la découvrir et chanter avec elle ses refrains.

Le concert aura lieu à 23h.
En prime, elle passera des disques avec nous.

Venez aussi découvrir le cocktail qui portera son nom ce soir là.

lundi 29 juin 2009

Buvez Madison et Pippa Brooks




Un vrai plaisir d'avoir Pippa à nos côtés tout le week end.
Une leçon de style, d'énergie et d'humour.
L'occasion aussi de lui faire découvrir des curiosités culinaires françaises qui ont bien failli la tuer...

vendredi 26 juin 2009

Buvez Madison Triste

jeudi 25 juin 2009

Buvez Madison présente: Pippa Brooks


Buvez Madison prend ses quartiers d’été au Curio Parlor, en accueillant un invité différent tous les vendredis du mois de juillet. Et pour couronner le tout chaque invité aura un cocktail créé en son honneur, en vente uniquement ce soir là, qui portera son nom.
Bien que nous ne soyons pas encore en juillet, vendredi 26 juin, en pleine semaine de la mode, nous recevrons Pippa Brooks alias Madame. Egérie des nuits londoniennes, au look toujours parfait, Pippa propose une soirée hebdomadaire à l’intrigant George and Dragon à East End, vient tous les mois à Paris passer des disques à la fameuse Ponystep (http://www.ponystep.com), chante dans le groupe All About Eve Babitz (http://www.myspace.com/worldaccordingto) tient un blog très drôle sur sa vie (http://www.madamesays.com/), parle souvent de ses enfants, adore manger et fait de très singulières sélections de disques ,
En dehors du fait que, vous l’aurez compris, c’est une amie, nous avons hâte de vous présenter cette boule d’énergie et vous faire partager ce que nous aimons d’elle.
A propos… il y a des chances qu’il y ait des bulles de poudre d’or dans le cocktail de Pippa!!!

Buvez Madison en privé




mardi 23 juin 2009

Buvez Madison lit EY Magateen



Encore

Buvez Madison: Farrah obsession


lundi 22 juin 2009

vendredi 19 juin 2009

Buvez Madison : Une journée avec Isabelle Nobouta


Isabelle Nobouta est une amie de longue date des Buvez Madison avec qui elle a partagé un bout de vie à Londres pendant queques années.
Isabelle à l'époque nous faisait découvrir les clubs, la brit pop et les pubs.
Aujourd'hui Isabelle est écrivain et vit à Tokyo.
Voilà une journée avec elle.
Délicieux.

Il est déjà plus de 11 heures quand j’ouvre un œil . Décidément, avec ou sans décalage horaire je ne suis pas du matin. Pourtant, ici, je vis chaque réveil comme un miracle. Je suis à Tokyo. Je vis à Tokyo. Demain, je me réveillerai à Tokyo.
Cette pensée suffit à me faire sortir de mon futon – vrai futon japonais n’ayant rien à voir avec les sacs de noix vendus dans nos contrées – avec un sourire jusqu’aux oreilles.
Aucune idée du temps qu’il fait. J’ai pourtant une grande fenêtre, et même un balcon dans mes 18 mètres carrés à Akasaka. Seul hic, il donne sur une rue piétonne si étroite que j’ai pour seule vision l’immeuble d’en face, où de dévoués salary men s’agitent jusqu’à 21 heures chaque soir. En me tordant la nuque, avec un peu d’entraînement, j’ai fini par découvrir dans mon champ de vision un coin de ciel tout en haut à gauche. Je sais déjà qu’il ne pleut pas, mais ce matin, j’ai la bonne surprise de découvrir mes centimètres carrés météorologiques d’un bleu encourageant.
Le printemps ici n’en finit pas de m’éblouir. Les sakura viennent de laisser le vent emporter leurs derniers pétales mais toute la végétation semble s’être mise d’accord pour essayer de remonter le moral aux Tokyoïtes après cette perte traumatisante.
Comme tous les jours, j’ai hâte de sortir. J’aime pourtant mon appartement de poche mais la ville a tant à offrir qu’il me semble criminel de vouloir rester enfermée. J’avale un petit déjeuner rapide et frugal. Je connais maintenant les trésors gustatifs – et autres – que la ville a à nous offrir et je sais que je ne pourrai pas résister aux tentations, je préfère donc anticiper. Tokyo a la réputation d’être une ville chère. Comparée à Londres ou à Paris, c’est faux, elle se tient au niveau de ses concurrentes. Le problème est ailleurs : Tokyo est une tentatrice. Même après six mois passés dans ses bras, il m’est toujours aussi difficile de résister à son opulence. A Tokyo, on dépense de l’argent. Chaque matin, je me donne pourtant un budget pour la journée. Je ne suis pas en vacances, et n’ayant pas encore de travail, je dois faire attention. Quel combat ! Je n’ai généralement pas atteint la bouche de métro que mes bonnes résolutions sont déjà aux oubliettes. L’arrêt au combini est déjà fatal. Ces petits magasins ouverts 24h/24 regorgent de tout et de rien, et même un rien nippon éveille toujours en moi au mieux la curiosité au pire l’envie.
J’arrive à m’extirper sans trop de dégâts et me réfugie dans le métro. Direction Shibuya. En moins de 10 minutes, la Ginza line va m’y déposer. A cette heure-ci, le calme règne dans les transports. Le rush du matin est passé depuis longtemps et la folie du soir ne commencera pas avant 18 heures. Je peux m’asseoir et profiter du confort des petits sièges de velours rembourrés. Le métro tokyoïte est d’une propreté hallucinante. Il faudrait inventer un mot pour décrire l’état de netteté absolue qui s’en dégage. Comme à toute heure, un passager sur deux est assoupi, bercé par le ronron du train. Le sac à main ou l’i-pod posé négligemment sur leurs genoux, ils dorment en toute sérénité.
« Shibuya, Shibuya shuuten desu ! » [ “Shibuya Shibuya terminus !”]. Je suis la foule et tourne à droite après le tourniquet sans même réfléchir. J’ai fait ce chemin tant de fois que je pourrais me diriger dans la station les yeux fermés. Une odeur sucrée incongrue y règne toujours dont je n’ai pas identifié la provenance.
En sortant de la station, je passe devant la zone fumeurs. Ici, on ne fume pas n’importe où, même dans la rue. Surtout dans la rue. Les bars, restaurants, cafés étant des endroits où l’on entre par choix, ils accueillent sans aucun problèmes les fumeurs, mais dans la rue, qui est à tout le monde, il est strictement interdit de fumer. Il y a donc des zones fumeurs. Et comme on est au Japon, tout le monde les respecte. Je ne fume pas, mais je ne me priverais pour rien au monde du plaisir de voir de jolis Japonais branchés prenant la pause en grillant leur cigarette. Shibuya en offre particulièrement un échantillonnage de tout premier choix.
Mais je ne viens pas à Shibuya par voyeurisme. J’ai besoin d’y venir régulièrement pour m’assurer que la magie n’est pas partie. Lorsque mon rêve tokyoïte me semble trop irréel, je ne me pince pas, je viens à Shibuya. Je ne me lasse pas de son énergie, de ses couleurs, de ses odeurs, de ses sons venant de toutes parts des écrans géants. Et chaque fois, immanquablement, le miracle se produit. Mon cœur s’accélère au moment de traverser le carrefour, comme la toute première fois. Le feu est vert et la foule, sagement, est à l’arrêt, prête à se déverser sur le plus grand passage piétons du monde. Je me fraye un passage pour me placer devant, tout au bord du trottoir, au bord du précipice. Je ne veux rien perdre de ce frisson, de cette impression de plongeon quand le feu passe au rouge. La foule, d’ordinaire si disciplinée se déverse alors de tous côtés, submergeant le carrefour comme un tsunami humain, emportant tout sur son passage. C’est extraordinaire, grisant. Ce bain de foule pourrait être oppressant mais personne ne vous touche ni ne vous bouscule, aucune agressivité ne vient gâter l’instant. Je voudrais fermer les yeux et me laisser porter par ce flot humain. L’instant est trop court. Je suis déjà en face, au pied de l’immeuble Q-front. J’y retrouve aujourd’hui une amie de Nagoya pour aller faire du shopping.
Loft, Tokyu Hands, Marui, sans oublier 109, temple de la mode pour toute Shibuyette qui se respecte, tout y passe. Les vendeuses de 109 caquètent leurs « bienvenue ! » stridents avec leur enthousiasme habituel. Si les poules colorées sont là, je peux me rassurer, je ne rêve pas, je suis bien à Tokyo. Mon amie, Tokyoïte de fraîche date s’amuse autant que moi. Tant mieux, je peux me laisser aller à contenter mon âme de touriste sans trop me discréditer à ses yeux.
Le plan post-shopping est tout trouvé. Okonomiyaki et karaoke. Cheap and cheerful. Parfait. Trois amis doivent nous rejoindre pour le karaoke, ce qui augure d’une belle soirée, même si une partie de moi – ma fierté – aurait préféré moins de témoins à mes ébats vocaux.
Quelques heures plus tard, repus, ivres et sans voix, nous nous quittons pour attraper le dernier métro. Il n’est même pas minuit. Je ne m’habitue toujours pas à l’idée que cette ville si palpitante, qui vit 24h/24 n’ait pas de transports en commun de nuit. Je n’habite pas loin, je pourrais prendre un taxi plus tard sans trop me ruiner, mais ce n’est pas le cas de mes amis. Dommage, une fois ma timidité surmontée, je me sentais d’humeur à chanter jusqu’à l’aube.
Tous mes amis s’engouffrent dans la station pour prendre la Yamanote Line et je commence à me diriger vers la partie opposée de la station pour attraper ma ligne quand je me ravise. La nuit est si douce, je n’ai pas envie de m’enfermer sous terre. Je vais rentrer à pied. Il me faut environ une heure pour rejoindre Akasaka. Marcher de nuit, seule, le cœur en paix, dans une grande ville est un luxe que seule Tokyo peut offrir. Parmi les merveilles dont la ville recèle, cette liberté est sans doute la plus belle.
En m’engageant sur Aoyama dôri, je souris aux étoiles.

mardi 16 juin 2009

lundi 15 juin 2009

Buvez Madison invité au NY Club



Et comme vous en voudrez encore, vous pourrez nous rejoindre au NY Club samedi...

Buvez Madison et soyez diplômés


Buvez Madison est bien conscient de vous avoir fait peut être trop sortir cette année et vos résultats au bac ou aux partiels vont sans doute s'en ressentir.
Aussi pour nous faire pardonner, nous avons décidé de vous récompenser au NEO CLUB vendredi soir.

dimanche 14 juin 2009