lundi 26 novembre 2007

Buvez Madison et Dani



Bonsoir mes petits chatons.
Lundi et le marathon de la semaine reprend.
Je cours cours cours dans Paris, blottie dans mon manteau Azzaro et armée de mes bottes Rouge sang Valentino, enthousiaste et curieuse.
J’ai, du coup, à peine le temps de vous donner des nouvelles tant le monde fascinant de la mode accapare mon attention.
Mais rassurez vous! Je ne vous oublie pas pour autant et mon assistante se charge de me transmettre tous vos mails et courriers.
Alors, pour répondre à toutes vos interrogations, je vous confirme donc le grand retour de Buvez Madison en Décembre tous les jeudis soir pendant un mois dans un nouveau nightclub près d’Opéra.
La première se tiendra le 13 Décembre et je vous tiens bien sûr au courant très vite de l’adresse exacte et surtout du thème de la soirée, histoire que vous ayez le temps de préparer vos outfits...




Pour les plus impatients, signalons que Buvez Madison passera des disques le lundi 3 décembre pour la soirée très select “Le Lundi de Dani” au restaurant Le Lup rue du Sabot Paris VI, en l’honneur de la divine et mythique chanteuse et actrice Dani, qui, pour l’occasion, se produira sur scène avec des guests surprises.
Tour à tour mannequin en vogue, interprète de Gainsbourg, Souchon, Daho; Actrice chez Truffaut, Chabrol, Vadim, Doillon ;Meneuse de revue à l’Alcazar, "nouvelle Mistinguett", reine de la nuit parisienne, Dani est un personnage incontournable du tout Paris et sa rencontre avec Buvez Madison apparaît alors comme une évidence.

Invitations only!
Les cartons sont déjà partis. Mais les plus débrouillards et les plus chanceux seront des nôtres, j’en suis certaine...
Bonne semaine à vous tous.
Je retourne à mes magazines.
Tendres baisers.
Anicée

vendredi 23 novembre 2007

A acheter tout de suite



Buvez Madison vous recommande Kylie X, le nouvel album de Kylie.
Excellent disque parfait pour danser sous la douche.

jeudi 22 novembre 2007

Une journée avec


Florence Tétier est une graphiste Suisse de talent installée depuis peu à New York.
C'est aussi un membre du groupe de DJs DASKO et est mariée au photographe Français Nicolas Coulomb


J'habite dans un petit appartement du Lower East Side à New York, avec mon amoureux et nos cinq chats (Queen, Billie Jean, Photoshop, Dolce, et enfin Gabbana), au 70 de la rue Orchard. Il prétend ne pas aimer les animaux, mais c'est à chaque fois lui qui a insisté pour en prendre un, puis deux, puis cinq.

Il est 9h00 et mon réveil sonne. Je l'éteins, une fois, deux fois, trois fois. Je sais qu'au bout de quatre il ne sonnera plus et je ne me réveillerai jamais; c'est à cause de cette partie de cartes qui s'est éternisée hier soir. Celle-ci a d'ailleurs clôturé les célébrations de mon week-end d'anniversaire. J'ai soufflé 24 bougies à la cire de miel biologique, disposées sur un divin gâteau au chocolat, et ouvert un monceau de cadeaux tous plus incroyables les uns que les autres, notamment ce portefeuille en cuir espagnol vert éclatant de chez Comme Des Garçons.

J'ouvre un oeil, puis deux, puis je m'étire lentement et soulève le rideau avec la pointe de mon pied pour voir le temps qu'il fait à travers la fenêtre. Il fait beau, comme presque tous les jours. Un arc-en-ciel se dessine dans les nuages et un écureuil vient m'apporter une noisette dans la main.
Je me lève en essayant de ne pas réveiller mon amoureux mais trop tard, un chat lui a déjà sauté dessus. Il l'attrape et joue avec en faisant mine de ne pas apprécier. Je lui donne la noisette que l'écureuil vient de m'offrir, il dit qu'elle est délicieuse et remercie mon nouvel ami l'écureuil d'un sourire.

Je me dirige d'un pas inquiet vers la salle de bains. J'avais peur des éventuels dégâts que ces deux derniers jours de festivités auraient pu causer à mon teint mais je m'en sors bien et ma peau parait éclatante sous le néon fixé sur le dessus du miroir. Pas une cerne, rien.
Je prends une douche rapide et décide d'attacher mes cheveux, pour une fois. J'applique sur mon visage de la crème Aesop et respire cette bonne odeur de plantes. Un rapide coup de maquillage, du noir aux yeux et du rouge aux joues et je suis prête. Pour ma tenue, j'ai décidé de rester simple; mon pantalon noir Isabel Marant et mon chemisier en dentelle brodée main hérité de mon arrière-grand-mère.
Le temps s'est furieusement refroidi à New York depuis quelques jours et mon trench n'est plus trop de mise. J'enfile gants, bonnet, écharpe avant de sortir et dévale les escaliers, mon manteau d'hiver à la main, sans avoir oublié d'embrasser mon amoureux; " à ce soir darling".

J'ai une liste impressionnante de choses à faire.

Je dois en premier filer à mon atelier, à Brooklyn. La ligne F du métro est à deux blocs de chez moi et m'emmène presque sous les fenêtres du studio où je travaille. D'habitude, mon amoureux m'emmène au travail à cheval mais cette fois-ci il a besoin de son fidèle destrier pour partir faire des photos. Donc je me suis résignée.

Sur le chemin, le casque audio vissé sur les oreilles, je fais défiler sur mon ipod les dernières nouveautés musicales dénichées pour dasko, mon groupe de dj.
Je décide desquelles feront partie de la prochaine playlist. "non, celle-ci n'est pas assez dansante, celle-ci irait plutôt pour une soirée Madison, tiens, celle-là est parfaite".
Je m'arrête au Coffee Shop du coin de la rue et commande un café noir, "no sugar please", sinon c'est beaucoup trop sucré à mon goût.

Je passe devant la boulangerie, il s'en dégage une odeur de pain de de croissants tout juste sortis du four, qui m'attire vers la vitrine comme un aimant. Les pains au maïs salés, les cookies à la framboise, les scones aux myrtilles, les brioches "à la française" ou encore les cupcakes colorés me font de l'oeil mais je me remémore les tartines de ce matin et je me rappelle surtout que je dois rentrer dans mon ensemble Chanel pour le prochain Thanksgiving chez Florent et Kevin. Leur charmant pied-à-terre qui donne sur l'East River sera en effet le théâtre de ces réjouissances typiquement américaines auxquelles mon amoureux et moi sommes ravis de participer.

J'arrive enfin à mon atelier dans une traînée de paillettes, la matinée est déjà bien avancée. Je m'installe à mon bureau et je commence ma petite revue de presse personnelle. Je parcours avec attention les dernières friandises graphiques que je viens de m'offrir, dont un Playboy de 1968 et un numéro original d'Avant-Garde, de 68 aussi. Je lis avec délice les articles et tourne doucement les pages jaunies par le temps. J'ai trouvé ces trésors d'inspiration dans cette délicieuse petit librairie de Williamsburg dans laquelle je vais me ruiner régulièrement.

J'allume mon ordinateur, j'ai quelques e-mails à lire, des amis à remercier pour leurs voeux d'anniversaire. Mes parents, ma soeur, Maria, Sophear, Karl, Kate, Naomi, Régine, tous ont pensé à moi.

Ma petite correspondance terminée, je m'attelle à mon travail. Je suis débordée ces derniers temps; je dois finir mon livre de photographies sur New York, peaufiner la mise en page de la biographie d'Amanda* et terminer la prochaine pochette du prochain Britney, mais surtout je dois créer la future campagne promotionnelle mondiale pour Buvez Madison, et ce sont des clients vraiment très exigeants. A chaque fois que mon téléphone sonne et affiche le numéro de Buvez Madison, mes mains deviennent moites, mon coeur bat, mes genoux tremblent et je décroche avec inquiétude. Ils sont tyranniques ces Buvez Madison mais ils me paient très cher et sont très généreux, donc je reste sympa.

Il est 22h00, je quitte mon bureau, les yeux fatigués par l'écran mais satisfaite du travail abattu. J'appelle un taxi, je suis trop lasse pour aller jusqu'au métro avec mes talons dorés Gaspard Yurkievitch.

Je demande au taxi de m'arrêter un peu avant la maison, je dois passer chez le teinturier chercher le complet Dries Van Noten que mon amoureux a déposé il y a quelques jours. Je me sens un peu coupable; lors du vernissage de Richard Prince mon verre de Chardonnay s'était répandu sur son veston. Mais il est comme neuf il va être ravi.
Un détour rapide au Cake Shop et j'achète deux parts de New York Cheesecake pour le dessert.

J'arrive à la maison et je retrouve mon amoureux devant Heroes. Je ne comprends rien à cette série mais il me dit que c'est fabuleux. Je le crois, mais je préfère Dexter. Il arrête l'épisode en cours parce qu'il a préparé le dîner, tout est prêt. Il ne veut pas que ça refroidisse, ouf j'arrive juste à temps. Au menu, des lasagnes végétariennes dont il a le secret, c'est sa recette. Nous dinons dans le salon sous le lustre en cristal, il a sorti l'argenterie, un vin grand cru coule à flots. Comme toujours c'est délicieux, et comme toujours je me dis dans ma tête qu'il est rudement fortiche.

Le repas terminé, je capture mon amoureux pour la séance de cinéma de minuit, quatre blocs plus loin. Ce soir ils jouent Night Of The Living Dead. Il est aux anges et il est déjà prêt, tant mieux on a 5 minutes avant que le film commence. Il peut toujours sortir n'importe quand de toute façon, il est toujours très élégant, même s'il reste à la maison à s'occuper des chats.

Le film est terminé et nous avons grignoté des milliers de sucreries tout le long. Ca ne fait que trois mois que nous vivons ici, mais ça doit être notre nouveau côté américain.
Nous arrivons à la maison, les chats ont fait le ménage pendant notre absence et l'appartement rutile. Ils ont même préparé notre lit. Je me glisse dedans, impatiente de rejoindre les bras de Morphée. En attendant, je me blottis dans ceux de mon amoureux, songeant à ma vie on ne peut plus banale de new new-yorkaise mais rêvant déjà au lendemain.

mardi 20 novembre 2007

lundi 19 novembre 2007

Premier Rendez Vous


Mes chéris,
Journaliste et chroniqueuse mondaine, je suis plutôt habituée à commenter défilés de mode, cocktails et vernissages . Mais j'avais envie de vous raconter ma rencontre avec mes talentueux et tendres amis: Buvez Madison.
Notre premier rendez vous remonte à mars 2005 où je couvrais pour Point de Vue et Images du Monde, l’ouverture d’un Night-Club improbable situé non loin des Champs Elysées.
Aguichée par la promesse de recevoir en cadeau le nouveau It-Bag de la saison édité par Hermès ainsi que pour faire plaisir à l’éditrice en chef du magazine qui se trouvait être une vague cousine du propriétaire du lieu, j’avais accepté de me rendre à cette soirée.
Le club, plutôt du genre tape à l’oeil chi-chi-couche-toi-là, fréquenté par une clientèle d’arrivés (bref pas du tout mon style), était bien loin, question ambiance, des folles nuits que j’avais pu passer à la grande époque du Palace avec mon cher Fabrice Emaer.
Pourtant mon attention fut détournée lorsque sous les coups de minuit, arrivèrent sur scène deux jeunes hommes aux regards malicieux, en smoking noir, qui dès le premier morceau me donnèrent irrésistiblement envie de me ruer sur la piste de danse, abandonnant à son cocktail mon cavalier octogénaire cloué au bar.
Je me retrouvai entourée d’une bande de jeunes gens électrisants, aux tenues formidables, vraisemblablement habitués aux performances sonores de ce duo de Disc-Jockeys. Cela faisait des années que je n’avais pas autant eu cette envie frénétique de danser
N’y tenant plus, je demandai à une jeune blonde voluptueuse qui dansait à mes cotés le Cha-Cha, le nom de ces deux mystérieux jeunes hommes:
“Voyons! Il s’agit de Buvez Madison” me cria-t-elle avant de se lancer dans un rock frénétique.
“Buvez Madison...Buvez Madison, quel nom formidable!!” pensai-je.
Il fallait absolument que je présente ce duo au tout Paris.
Malheureusement vers deux heures du matin ,le propriétaire du club, visiblement effrayé par l’hystérie collective sur la piste de danse et quelques chaises cassées, décida d’écourter le set du duo pour les remplacer par un pauvre DJ de R’n’B.
La colère gronda et événement exceptionnel, le public, se rebellant à coups de cris de bravos et de hourras, réclama le retour des jeunes hommes.
Moi même, je frondai la sécurité, lançai ma coupe de champagne au visage d’un vigile de 2 mètres et profitant de la diversion, courus aux platines pour offrir ma carte de visite aux jeunes hommes et en profiter pour les embrasser.
Ainsi portés par le public, Buvez Madison proposa ce soir là un mix qui resta dans les annales des nuits parisiennes.
Ce fut donc, cette nuit, une première rencontre fort pittoresque, annonçant le début d’une longue amitié.
Depuis je n’ai raté, sous aucun prétexte, aucune de leurs soirées.
Je les ai vu déchaînés lors des soirées Karla Otto au Purple Institute.
Je me suis roulée par terre, ruinant mes mules Leboutin, à la fête d’ouverture du Crazy Horse.
J’ai entraîné Marc Jacobs sous une pluie de confettis dans une leçon de Madison au Paris -Paris.
J’ai dansé des slows ravageurs avec Paquita Paquin lors de la soirée Madison pour les 50 ans de l’incontournable égérie des nuits parisiennes Edwige Belmore.
Et tous les mois, rendez-vous incontournable, je me suis prêtée au jeu des déguisements pour leurs soirées au club très privé Le Soir, où se retrouvaient les aficionados du Madison: Gays, Pédettes, Filles de Bonnes Familles, Icônes de mode, Aristos, Intrigantes, et Michetons.
Les chanceux qui ont eu le privilège de participer à ces soirées vous parleront tous de l’incroyable énergie, déployée par le duo, pour faire danser mais aussi pour faire rire.
Car Buvez Madison ,c’est aussi cela : un savant mélange de tubes pop incontournables, morceaux électro plus obscurs, rocks, bijoux sixties, de pitreries et d’absurde.
Lors de ces fêtes, vous pouviez vous retrouver à déshabiller hystériquement un jeune éphèbe de 18 ans, fouetter une pauvre poupée latex, manger des pâtisseries Pierre Hermé en forme de crottes, écrire des messages à caractères sexuels sur des Post-It ou voler des bouteilles de champagne.
Buvez Madison a toujours su faire preuve d’inventivité pour nous amuser jusqu’au petit matin sans tomber dans la vulgarité ni la facilité et comme le disait mon vieil ami Henri Cartier Bresson: “Quand on va au bal, il faut danser”.
En conclusion, et avant que les américains nous les piquent ( Suzanne Bartsch est sur le coup et Anna Wintour les adore), je vous invite donc à les découvrir et les remercie publiquement de m’avoir donné à nouveau l’envie de danser.
Anicée

dimanche 18 novembre 2007

Nouveau design Buvez Madison sur Myspace


et de nouvelles chansons...

mardi 13 novembre 2007

Une journée avec

Romain Guyot est un des fidèles des soirées Buvez Madison mais c'est surtout un styliste de génie qui officie avec brio aux côtés de Christophe Lemaire chez Lacoste.
Ce jeune homme, bien sous tous rapports, est une éminence question style et est toujours très bien habillé.


Comme tous les mannequins vedettes, j’ai besoin d’au moins 8h de sommeil par nuit.
Malheureusement c’est rarement le cas et chaque matin je jure d’apprendre à me coucher tôt le soir.
A 9h ça devient critique: quitter mon lit est déjà pénible ,y laisser mon amoureux l’est encore plus.
Une fois levé je fais des assouplissements dans mon open space de la rue saint Sébastien et exécute quelques mouvements de GRS équipé de mon ruban de 6 mètres en nylon satiné bleu ruisseau.
J’entre dans la salle de bains en ayant au préalable préparé un thé vert: je l’aime chaud mais jamais brûlant.
Après une douche plus ou moins rapide, c’est le rituel matinal d’embaumement: lotions tonifiantes, émulsions hydratantes, crèmes régénérantes, gels défroissants, sérums lissants, baumes repulpants .Au passage j’en profite pour essayer tout ce qui traîne et que je ne connais pas. En moyenne tout cela me prend 40 minutes et évidemment lorsque j’en sors, mon thé est froid.
Mon amoureux réveillé a fui avant même que j’allume Itunes car il sait que le pire reste à venir. Je laisse ma play list en lecture aléatoire ,ce qui peut donner un mix plus ou moins audacieux .
20 min de méditation transcendantale dans le dressing et je suis prêt a partir.
Selon le temps et l’humeur j'enfourche mon vélo et, toujours en musique, pédale à travers le marais pour arriver à mon bureau 92 rue Réaumur .
J’arrive au studio, pose mes affaires et vais directement me préparer un autre thé vert dans la cuisine.
Une fois installé à mon bureau, je passe la matinée à répondre aux mails des fournisseurs ou de l’équipe industrielle.
Il faut aussi que j’ouvre mon courrier pour examiner les échantillons de tissus et autres développements de fournitures, badges ,boutons...
Souvent les réunions avec les différents départements (marketing ,distribution ,communication) s’enchaînent jusqu’à la pause de midi que je prends rarement . Mais il peut m’arriver de déjeuner avec des amis dans le quartier: chez Joe Allen ou à la villa Papillon . J’en profite pour faire le tour des fripes de Beaubourg ou des Halles .
De nouveau à vélo je traverse la seine pour faire un saut a la Hune , où je cherche des livres qui m’inspireront pour la prochaine collection.
Rue du Cherche Midi la tentation est trop forte: chez Fenestrier ,je ne peux pas résister aux derbys vernies bleu marine. Rapide stop ,rue des Saint Pères chez Ladurée ,pour quelques chocolatines à la pistache et autres macarons réglisse ,caramel sel de guérande,fleur d’oranger ,violette ,marrons ou grenadine. Grâce à dieu, je peux manger tout ce qui me passe par la main sans prendre un gramme...
16h de retour au bureau ,on commence un essayage de pièces spéciales pour le défilé AH08-09 .
J’ai toujours un coca zéro à disposition pour les mannequins cabines qui n’ont rien mangé de la journée. La fille marche. On étudie le vêtement sous toutes ses coutures: la taille à remonter, tête de manche trop petite ,plus de fronces dans le dos et rallonger le bas de la valeur de l’ourlet...En discutant avec la modéliste on finit par trouver les solutions.
18h je vais enfin avoir le temps de faire quelques croquis.
Il faut absolument que je finisse cette robe à jambes pour Giovanna.
20h ,je file gare du nord et retrouve mon tendre amour fraîchement débarqué de Londres. C’est tellement facile maintenant d'aller faire ses courses chez Harvey Nich’s. En plus j’avais très envie d’un pudding.
Juste le temps de faire un crochet chez moi pour déposer mes shopping bags. Je traverse le dressing ,me voilà prêt.
Je retrouve my boyfriend et des amies pour dîner rue de Lancry dans un restaurant dont j'ai oublié le nom: Le hachis parmentier de canard est à tomber et leur cosmo pas mal du tout.
Puis retour maison.
Apres un passage éclair de 45 minutes dans la salle de bains, je saute sur JM.
Avant de m’endormir je me dis comme Lorie : “que 24h c’est trop court dans ma journée”.

lundi 12 novembre 2007

jeudi 8 novembre 2007

SCOOP: Buvez Madison prépare son retour




Mes chéris,
J'ai une excellente nouvelle à vous annoncer!!
Alors que je rentrais des ventes privées Maria Luisa où j'ai déniché de sublimes escarpins Pierre Hardy, j'ai croisé sur mon chemin les deux membres de Buvez Madison en blousons cuir, traversant Paris sur leur zoomer Honda rouge, qui se rendaient sur le site de leur prochain club.
Faisant partie du cercle fermé Madison ,ils m'ont gentiment proposé de venir avec eux pour visiter ce nouveau club encore en chantier qui ouvrira dans un mois.
A la guerre comme à la guerre, j'acceptais de ruiner mes mules Balenciaga pour enjamber fils électriques, pots de peintures et découvrir en exclu lulu ce futur club mythique.
Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus pour l'instant mais vous allez être agréablement surpris les amis.
Sinon, pour vous les filles, les ventes privées Maria Luisa c'est encore demain et vendredi, 8 bis rue de braque...
Tendres baisers.
Anicée

mardi 6 novembre 2007

La madison montée


Salut les fans du madison!!
Nous sommes mardi et vous êtes un peu désoeuvrés.
Aussi je vous propose donc une recette très facile et idéale en cas de petit creux...
Il s’agit bien sûr de la pièce montée.
Rapide à réaliser et toujours impressionnante.
Pour cette recette, il vous faut :
Pâte à choux
Crème pâtissière
Grand-marnier
Extrait café
Cacao poudre
Vanille liquide
Sucre poudre ou morceaux
Glucose cristal
Amandes effilées
Décor en sucre tiré (fleurs)
Dragées
Figurine communiant(e)
Une vache qui rit
En prunch, réaliser une pâte à choux. Porter à ébullition l'eau avec le sel et le beurre. Il y a possibilité de rajouter un peu de sucre en poudre (facultatif).
Lorsque le beurre est fondu, retirer la casserole du feu et verser la farine en une seule fois.
Mélanger avec une maryse ( si vous êtes en panne de maryse, appelez un taxi et rendez vous au BHV pour en acheter une...) en évitant la formation de grumeaux.
Dessecher la pâte à feu moyen jusqu'à ce qu'elle ne colle plus aux parois de la casserole. Laisser tiédir.
Boire un double whisky.
Ajouter les oeufs un à un.
Dresser les choux sur plaque à pâtisserie légèrement graissée ou sur plaque à pâtisserie anti-adhésive. Pour cela aidez-vous d'une poche à douille munie d'une douille unie n°12. Dorer la surface des choux au jaune d'oeuf.
Enfourner à four chaud, 180 à 200°C et laisser cuire jusqu'à que ce les choux gonflent, obtiennent une belle couleur dorée et sonnent creux en les tapotant. Si besoin est, les laisser 10 mn de plus dans le four chaud afin que ceux-ci sèchent et évitent de retomber après la cuisson.
Confectionner la crème pâtissière. L'arômatiser au parfum de votre choix. L'idéal est de diviser la crème en 3 ou 4 parties égales et de parfumer chacune d'elle avec un arôme différent (café, chocolat, vanille, grand-marnier, babybel...).
La quantité de crème à réaliser dépendra du nombre de choux à farcir et de la taille de la pièce montée, cela va de soi...
Une fois refroidis, farcir les choux par leur face aplatie. Pour cela, faire un trou avec la pointe du couteau et farcir à l'aide d'une poche à douille munie d'une petite douille ronde unie. Égaliser la surface à la pointe du couteau. Réserver de côté.
Nougatine: Dans un poêlon en cuivre ou une casserole en inox, rassembler le sucre et le glucose. Ne pas ajouter d'eau.
Porter sur le feu pour former un caramel blond.
Une fois obtenu ajouter les amandes effilées et remuer avec une spatule en bois jusqu'à ce que les amandes soient bien enrobées de caramel et que la nougatine forme une masse compacte.
Graisser légèrement votre plan de travail et le rouleau à pâtisserie.
Verser la nougatine sur le plan de travail légèrement huilé. L'idéal est de travailler la nougatine sur un marbre.
Abaisser la nougatine et détailler les formes géométriques demandées pour la réalisation de cette chapelle. Tous les patrons sont disponibles sur ces 3 livres qui proposent toutes sortes de formes de pièces montées pour toutes les occasions: Croquembouches en fête, La fantaisie des croquembouches, La farandole des croquembouches.
Il faut la travailler tant qu'elle est chaude.( une règle qui est aussi valable dans la vie de tous les jours...)
Réserver les pièces détaillées dans un endroit sec.
Finissez la bouteille de whisky...
Procéder à la finition des choux en les glaçant au fondant, caramélisant, etc..., ceci afin de les reconnaître lors du partage de la pièce montée. Il serait judicieux d'attribuer une finition par parfum, par exemple glacer au fondant tous les choux au grand-marnier, caraméliser tous les choux à la vanille, etc... Différentes possibilités de finition sont envisageables (fondant blanc ou coloré (avec colorant alimentaire), amandes hachées ou effilées collées au caramel, caramel seul, sucre grains collés au caramel...)
Pour glacer des choux au caramel, réaliser un caramel fait de glucose.Tremper la surface bombée dans du caramel brun (attention à ne pas vous bruler) puis poser les choux sur un marbre huilé, et les laisser jusqu'à complet refroidissement. Ils se décolleront seuls du marbre. A défaut de marbre vous pouvez faire la même chose sur une plaque à pâtisserie, un plan de travail en inox.
Procéder au montage de la base en nougatine.
Assembler les morceaux en les collant avec du caramel.
Procéder à l'assemblage des choux pour former le dôme de la chapelle. Ils seront toujours collés entre eux avec du caramel fait de sucre et de glucose. Le fait de rajouter du glucose dans le caramel permet d'éviter à celui-ci de s'humidifier et de détremper. Avec un caramel fait de sucre et d'eau, il serait très rapidement collant.
Monter les choux étage par étage an alternant les différents parfums.
Décorer la base avec des fleurs en sucre tiré.
Elles peuvent être réalisées par vos propres soins (si vous en connaissez la technique e réalisation, sinon elle peuvent être achetées toutes faites.
Décorer également la parois de la chapelle de fleurs en sucre et de dragées.
Poser la chapelle sur la socle en nougatine décoré et présenter la pièce montée en choux sur la table de communion. Possibilté de rajouter un communiant en aube en décoration ou une vache qui rit.
Voilà, c’est terminé.
Vous pouvez prendre un aspegic.

lundi 5 novembre 2007

dimanche 4 novembre 2007

Edito du Lundi



Bonjour mes petits chéris!
Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour tous les messages de soutien que je reçois tous les jours célébrant mon grand retour sur le net.
Vous êtes avides de scoops et d’actualités concernant notre cher et tendre duo Buvez Madison et je vais faire de mon mieux pour vous en donner malgré mon agenda très chargé et tous mes engagements dans le monde merveilleux de la mode.
Entre deux séances photos et quelques interviews menées tambour battant pour Vogue USA, j’ai rejoint mes amis de Buvez Madison ce dimanche pour un goûter informel donné par l’espiègle Olivier, tête pensante du duo Madison.
Rendez vous chez lui , dans sa charmante garçonnière du boulevard Saint Germain où je retrouvais avec bonheur les fidèles de la bande Madison.
Lucie Muratet, splendide en Saint Laurent Rive Gauche, riait à gorge déployée aux plaisanteries du charmant Benoît de Bonne Famille et de son fils, beau comme un jeune Alain Delon époque Plein Soleil.
Entre deux fous rires, elle me dévoila en exclusivité ses futurs projets de comédienne à l’Opéra Bastille au sein de la compagnie de théâtre expérimental Promiscuita.
Je me promis de lui présenter Nicolas Ghesquière qui se ferait un plaisir d’habiller en Balenciaga cette charmante troupe de comédiens.
Dans son coin, la ravissante Marie Montoya, ne quittait pas des yeux son bel époux et semblait plus que jamais très éprise, faisant taire toutes les rumeurs courant ici et là dans les magazines à scandale.
Olivier semblait lui aussi très amoureux de ce mystérieux jeune homme mexicain au total look Margiela.
En virtuose des fourneaux, il nous avait préparé de délicieuses pâtisseries innovantes et malicieuses dont il a le secret qui récoltèrent l’admiration de tous.
Des pâtisseries qui ne laissèrent pas de marbre le pétulant Hugues qui, entre deux bouchées, essayait de convaincre l’assistance de la nécessité à prendre des cours de Techtonik...
Nous avons aussi eu en exclusivité la chance d’écouter les maquettes des projets musicaux solo d’Olivier au consonance très dark électro.
En tout cas je peux vous certifier que le duo Buvez Madison n’est pas prêt de se séparer si l’on en juge par leur complicité.
Hugues, très mystérieux, nous confia avoir en réserve des tonnes d’idées farfelues pour ses prochaines soirées qui allaient surprendre le tout Paris, ce qui ne manqua pas d’éveiller la curiosité de la candide Japonaise Kumi Solo ( une des égéries de Jean Charles de Castelbajac) dont les vidéos et les chansons sucrées pop me faisaient penser aux heures de gloire d’Elli et Jacno.
Vers 19 heures je quittais cette charmante troupe au bras du charismatique et terriblement séduisant Docteur Balester, qui, en parfait gentleman, me raccompagna chez moi Jardin du palais royal.
Une soirée délicieuse, très madison!!!
En attendant la suite de mes aventures, bonne semaine à vous tous.
Tendres baisers.
A vous Cognac Jay.
Anicée.

samedi 3 novembre 2007

Une journée avec...




Comédienne de talent, Marie Montoya est actuellement à l’affiche de Concerta avec la compagnie de théâtre Promiscuita et répète Le Dindon de Feydeau qui va se jouer bientôt à la Nouvelle Eve.
Elle est aussi  en pleine écriture de son prochain spectacle: Digestion mis en scène par Lucie Muratet.

J'habite dans un hôtel particulier place des Vosges avec mon amoureux "chat", mes enfants chéris et mes meilleurs amis.
C'est un véritable paradis. Nous avons une buanderie commune, une camionnette et  un énorme congélateur. Le rêve...
Je me réveille vers 10 heures du matin au son de France Culture. Je comprends pas grand chose aux programmes mais j’essaie de me concentrer.
J'allume mon ordinateur  pour regarder mes mails et la météo en buvant un grand verre d'eau ...  Il parait que c’est excellent pour la peau. Moi, cela aurait plutôt tendance à me donner la nausée.
Je sors enfin de sous ma couette et je profite du calme de la maison car mon mari, dit le chat, est déjà parti et a accompagné nos deux enfants à l’école.
Je bois du café bien fort (trop dirait certains) et mange des galettes de riz sec bio tout en lisant des magazines et je danse toute seule au son des compilations Buvez Madison. C’est un peu ma gym à moi...
Puis je fonce dans la salle d’eau et me faire couler un bain et mets en pratique tous les conseils beautés lus dans les fameux magazines.
Je fais une consommation astronomique de produits de beautés bio et commerce équitable ce qui n’empêche pas de temps en temps des problèmes d’acnée ou le teint gris. Dans ces cas là je m'applique un masque d'épinard au miel et plus rien n'y paraît...
Vers 11h je sors enfin de chez moi et cours rejoindre mes copines pour un déjeuner rapide.
Généralement on adore avaler un bol de riz dans le jardin des halles .
Je voudrais bien utiliser un vélib mais je sais pas comment ça marche...Alors je prends presque toujours des taxis qui me ruinent.
Coups de fil à mon agent et à mon attachée de presse qui gèrent mon emploi du temps.
Une fois par semaine, souvent le lundi, je passe à l'agence récupérer les nombreux cadeaux que l'on m'envoie. D’ailleurs je profite de cette occasion pour dire un grand merci à A.P.C. pour ce magnifique manteau en poils de lapin crée pour moi cette année. Merci Jean...
Pour les interviews, je donne toujours rendez vous au café le Flore à l’étage.
Je peux aussi y passer des après midis en terrasse, désoeuvrée à observer les gens, à prendre des notes ou pas.
J’ai toujours mon ordinateur portable avec moi et je m’impose au moins une heure d’écriture par jour pour mon prochain spectacle "Digestion".
17 heures, en retard je récupère mes monstres à l’école.
Retour à la maison, goûter et devoirs.
Je suis bien meilleure à la réalisation de tartines chocolat qu’à la résolution de problèmes d’algèbre ..... Mais j'ai la chance d'avoir des enfants géniaux: Ulysse n'a que 3 ans et il passe déjà son bac.
Vers 19 heures je file au théâtre et me réfugie dans ma loge.
Je téléphone à mon chat. Je me maquille toute seule. C'est un petit moment ou je me retrouve un peu, ou je fais le calme. Je ferme les yeux et j’imagine que des bulles de Perrier envahissent mon corps et me lave de tous mes problèmes. C'est une technique japonaise qu'un grand chaman m'a enseigné lors d'un festival à Hong Kong.
J'enfile enfin ma tenue de scène.
Je vais saluer mes partenaires et les machinos.
Je fais des blagues, des chorégraphies pour détendre l’ambiance.
Puis 20H30, après avoir avalé un bol de riz et une coupette de champagne, je monte en scène.
Deux heures de spectacle: je suis dans mon élément.
Enfin, je rejoins ma loge ou je reçois les amis, des journalistes et quelques admirateurs. On boit du champagne et on rigole ( j’adore rigoler...)
Je me change enfin et en robe A.P.C. je rejoins, un peu saôule, mon chat à la maison.
J’embrasse mes enfants qui dorment déjà.
J'avale un aspro 500 car le champagne m’a un peu donné mal à la tête.
Je me démaquille toujours avec attention. Rien de tel qu'une goutte de Cif dans ma lotion
Dîner tardif avec mon amoureux qui cuisine comme un dieu les risottos
Puis je m’écroule devant Prison break ou je fais l’amour.
Et puis je m’endors en rêvant à mon prochain Molière ou à un César