lundi 20 avril 2009

Buvez Madison: Une journée avec Fabien Gauvrit


"Une journée avec" reprend.
Cette fois ci nous nous sommes intéressés à Fabien Gauvrit, étudiant en mode à Duperré, qui nous bluffe par son élégance, son intelligence, son énergie sur la piste de danse et son sens de la rhétorique.

Début de journée difficile, j'ai dormi trois heures, après une longue insomnie, insomnie confortée par la lecture des Mémoires d'une jeune fille rangée.
Levé à 8 heures, l'oeil hagard, au radar, un pied dans la douche, le reste du corps occupé à farfouiller dans l'appartement à la recherche de ce maudit tube de guronsan.
Le temps d'enfiler un legging pyjama et un vieux pull Dior, il est 8h30.
Un pshitt de Saint Laurent, le nez tartiné de crème Nickel, casque Wesc sur les oreilles, ipod branché, Kanye West en boucle.
Arrivée triomphale en cours de volume, un sac Dior à la main, dix minutes de retard, les Cutlers abondamment recouvertes de gouttelettes (ndrl: il pleut aujourd'hui), je me faufile discrètement jusqu'au fond de la salle pour raconter mes péripéties nocturnes à Faye.
Je pars chercher un Maxi best of pour le disséquer (ah ces artistes).
Carte bleue en main, portable connecté à Facebook, je cours sous la pluie à la recherche d'un distributeur. Distributeur en panne. Cela aurait dû être une évidence.
Mise en scène et photos prises sur le vif.
Mac Do c'est du plastique, j'ai englouti des frites et un big mac avant 10h. Fier de moi.
Glande en cours et critique une des grosses vaches de la classe.
La photographie.
Philippine est absente. Axelle aussi.
Fat team is over.
Je m'ennuie et essuie des remarques inintéressantes quant à la finesse de mon legging au niveau du bas ventre. En ris encore. Déjeuner chez Jean, il fait beau.
Lunettes de soleil, énième guronsan, difficulté à mener une conversation digne de ce nom, je comate en terrasse.
Je passe l'après-midi à lire des magazines et à gérer des problèmes d'intendance.
Pressing, pressing, pressing. Le Chacha ruine toute chemise qui fut d'une blancheur immaculée dans un temps plus reculé.
Je dessine vaguement pour mon carnet de communication visuelle et je m'endors lâchement dessus.
Me réveille en sursaut, pars faire des emplettes, smoothie dans une main, cigarette dans l'autre.
Magasin de déguisement est fermée. Maudis ma vie.
19h30. Impossible de trouver une coloration éphémère blanche. Fed up Andy.
En retard pour dîner chez Axelle.
Je me vautre dans le canapé Steiner de la demoiselle et bois de l'Absolut.
Fat dîner. Spaghettis carbonara et charlotte aux fraises, litres de vin. Super Late pour se préparer.
J'enfile une veste et un noeud papillon et cours dans le métro avec mes comparses.
Hurle des insanités sur Céline. Arrive au Chacha, bois beaucoup de champagne, survolté.
(blanc)
Je sors du Chacha quelques heures plus tard, il ne fait pas trop froid, rentre à pied, arrache des affiches, et je fais tomber un scooter.
J'entame l'ultime périple pour atteindre mon lit et m'endors à côté de Philippine non sans avoir vérifié mon facebook et mis un réveil pour émerger trois malheureuses heures plus tard.

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